Note : 3 sur 5
D’accord, le thème du vampire rock & rebelle nous renvoie plutôt dans les années 80.
D’accord, les thèmes vampiriques (solitude voulue et solitude subie, besoin de domination, pulsion de mort, pulsion sexuelle, remords et doutes du vampire par rapport à sa condition, jeu avec les victimes avant de les saigner, relation ambiguë entre le maître et l’élève, etc.) ne sont pas traités de manière originale.
Mais la mise en scène jouant entre dynamisme et rupture de rythme, les nombreux plans subjectifs, les personnages habités par leur rôle, autant d’éléments qui facilitent la plongée dans l’univers des vampires riciens (si ce néologisme ne se dit pas, je me permets de l’écrire).
La reine Akasha (feu Aaliyah) dégage une sensualité tout à fait envoûtante et c’est bien ce qu’on lui demande, puisqu’elle sert à tenter Lestat ; car, malgré le titre du film (et du livre), il reste le vrai personnage principal de cette histoire, rappelons-le.
2 commentaires:
Passé sa bande son certes sympathique, j'ai du mal à trouver un intérêt à ce film, surtout si on le met en parallèle avec son ainé, le très réussi Entretien avec un vampire de Neil Joardan.
Dans le film de Rymer, ni le casting, ni le scénario (quelle idée de rassembler deux livres aussi denses en un seul film), ne parviennent à convaincre.
A mon sens, c'est l'adaptation à oublier. Ma chronique de La reine des damnées, de Michael Rymer.
Réflexion faite, je me rends compte que ce sont les idées narratives qui m'ont le plus intéressé, donc ce film ne serait qu'une simple transposition audio-visuelle du roman, ou plutôt des romans (que je n'ai pas lu, disons pas encore), ce qui en fait une œuvre en manque de relief, de ce petit plus qui m'avait séduit dans l'Entretien…
Enregistrer un commentaire