dimanche 27 juillet 2008

Evidences

Enfin de retour après quelques mois de recul. Fidèle à l'esprit annoncé au début de ce blog, je n'écris pas pour ajouter un article et remplir du vide. J'écris pour partager tout ce que je suis, tout ce que je vis.
D'ailleurs, voici un texte qui n'est pas de moi, mais qui traduit très bien mon état d'esprit du moment, hommage à quelqu'une qui m'a sauvé le cœur (et j'exagère à peine). Je lui ai déjà écrit des textes et j'en ai d'autres en tête. En attendant, je lui livre l'extrait suivant.

“Là, c'est loin d'être évident, moi, je sais pas comment on fait
Pour décrire ses sentiments quand on vit avec une fée

Puis faut avouer qu'elle a des yeux, ils sont même pas homologués […]
Quand je m'enfonce dans son regard, je perds le la, je touche plus le sol
Je me perds profondément et j'oublie exprès ma boussole

Depuis que j' la connais, je ressens des trucs hallucinants
Et je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon
J'aurais jamais su qu'un rire pouvait arrêter la Terre d' tourner
J'aurais jamais su qu'un r'gard pouvait habiller mes journées

J' comprends pas tout ce qui se passe, y a plein de trucs incohérents
Depuis qu'elle est là, rien n'a changé mais tout est différent
Elle m'apporte trop de désordre et tellement de stabilité
Ce que je préfère, c'est sa force, mais l' mieux c'est sa fragilité

Ce n'est pas un texte de plus, ce n'est pas juste un poème
Parfois elle aime mes mots, mais cette fois c'est elle que mes mots aiment
Je l'ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent
Dans notre histoire, rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence

J'ai redécouvert comme ça réchauffe d'avoir des sentiments
Et si tu me dis que c'est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens
Alors je les mets en mots et tant pis si mes potes me chambrent
Moi, je m'en fous, chez moi, y a une sirène qui dort dans ma chambre

J'avais une vie de chat sauvage, elle l'a réduite en cendres
J'ai découvert un bonheur tout simple, c'est juste qu'on aime être ensemble
On calcule pas les démons du passé, on n'a pas peur d'eux”