mercredi 26 octobre 2011

Vampires (1998) de John Carpenter

Note : 4 sur 5


En gros, c’est l’histoire d’un duel façon western entre un très efficace chasseur de vampires et un maître vampire très intelligent donc très dangereux. Encore un film qui met en scène des vampires dans une narration qui semble se prendre au sérieux, mais qui contient des éléments volontairement humoristiques.


Je m’explique. Le réalisateur a parsemé son film de détails décalés, qui dénotent plus ou moins explicitement le recul qu’il prend par rapport à son sujet, signalant par là le côté divertissement assumé. Je vous donne 3 exemples flagrants.


1/ Cela commence avec Jack Crow, le nom du personnage interprété par l’excellent James Woods. Crow signifie corneille, ou corbeau, c’est-à-dire un oiseau charognard, ce qui est amusant pour un chasseur de créatures non-mortes et suceuses de sang très agressives.

2/ La façon dont ces vampires réagissent à la lumière du soleil a de quoi faire rire : leur corps s’embrase à la manière d’un feu d’artifice ; vous savez, comme ces bougies qui font des étincelles. L’effet est tellement énorme qu’il ne peut pas être pris au sérieux.

3/ Une réplique de Jack Crow fait directement référence aux autres vampires du cinéma et explique les différences avec les vampires que lui pourchasse.


A part ça, les scènes d’action sont bien orchestrées, les personnages (s’ils ont un profil psychologique simple) gagnent en intérêt les uns par rapport aux autres ; quant à l’histoire, bien que rudimentaire, se laisse suivre avec un certain plaisir.

1 commentaire:

Vampire a dit…

Un bon cru de Carpenter, mélange improbable de western spaghetti (niveau sales gueules, on est servi ici) et de fantastique, avec un James Wood en pleine forme.

L'histoire est certes des plus classique, mais le côté tragi-comique de l'ensemble est redoutable.

A noter que le livre du même nom, de John Steakley, qui reprend l'affiche du film dans sa version Pocket, est en fait la préquelle du dit film.

Ma chronique du Vampires de Carpenter