Quand d’un coup le silence tout du poids de l’ennui
Se changea en un chien aboyant dans la nuit...
— Prisonnier réservé qui sourit, qui détonne.
Sa vie est monotone et que son coeur détone.
Croire encore en l’Amour dit l’Immortel Cadeau
Quand il se fait barrage, laissant couler de l’eau ! ?
Oh ! si haut est un ciel, si froide est cette terre !
— Une foi insensée qui s’efforce de plaire
Fomentant dans son coin des aveux confinés
Restant là effarés, pour une rien enfermés !
Fou, ce coeur embrassant le grand feu qui l’écrase.
Oh ! mon coeur s’embrasant voit d’un corps tant de grâce !
Ce blouson d’air cendreux consuma quelque espoir.
D’un sourire, même hautain
— même au teint, mes mots teints rouge féroce, traces : trop tard.
Même avec ces grands yeux sans amour, affabule
L’inconscient dans son monde quasi sourd, tout s’annule.
Il nous faut détourner le regard.
Il nous faut détourner le regard. Au dehors,
Ce chien seul hurle un cri infini sur son sort.
{Extrait du recueil “Ça Tourne Rond” (donc droits protégés) ; écrit au lycée, je l'ai repris quelques années plus tard.}
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